Tour du Gard

            Le tour du Gard du 1er au 7 septembre 2022

Cela fait la 9 eme année que le club organise en septembre un voyage itinérant en autonomie.

Chaque année le nombre de participants augmente. Gage d’une bonne organisation et d’un très bon état d’esprit du groupe.

Cette année c’est le tour du Gard qui a été choisi, car c’est un des derniers que nous puissions faire en partant de Castres.

Ce jeudi 1 septembre, c’est à 12 que nous partons pour environs 760 km et 8000 m de dénivelé, en 7 jours.

La photo du groupe au complet est prise à l’entrée de la voie verte Passa Païs au bout du pont de l’Arn. Nous empruntons cette voie jusqu’à Riols, pour être en sécurité, car en semaine il y a plus de trafic sur la route. Bien mal nous en a pris, car à 1 km de Courniou, Vicky chute et perd connaissance ; nous appelons les secours ; entre temps les 1er soins lui sont donnés sur place. Cela met en émoi le groupe, mais dès que nous la confions à l’équipe médicale, nous sommes plus rassurés. C’est autour d’Eliane de venir récupérer le vélo. Nous pouvons continuer notre itinéraire tout en pensant à Vicky, qui se faisait une joie de partager cette semaine avec nous.

Jusqu’à Neffiès ce sont des routes que nous connaissons plus ou moins. Nous arrivons vers 17h30. Ancien hôtel particulier transformé en gîte. Après le diner promenade dans ce joli village.

Vendredi 2 septembre. Gâtés par un bon petit déjeuner, nous partons vers 8h car c’est la plus longue étape, 140 km, avec, j’ose à peine le mentionner, 505 m de dénivelé.

C’est donc sur le « plat pays » que nous allons évoluer toute la journée, en espérant simplement ne pas se mouiller. Nous jouons avec les nuages une bonne partie de la journée. Mais à Aigues-Mortes, nous ne pouvons pas éviter l’orage. Nous nous mettons à l’abri et en profitons pour prendre un rafraichissement, il est 16h. Après le Tarn et l’Hérault, c’est dans les Bouches du Rhône que nous entrons au km 100. Nous descendons en direction  de la Camargue. Le ciel est très menaçant, mais n’ayant pas le choix,  nous devons prendre le bac pour traverser le petit Rhône. Opération réussie. C’est ensuite une halte aux  Saintes Maries de la mer et la visite de la vierge noire ou Sara la noire. Nous arrivons à l’hôtel vers 18h. La soirée se déroule en bataille avec les moustiques.

Samedi 3 septembre. Départ 8h30 pour 104 km et 700 m de dénivelé, une journée sans trop de difficulté, mais riche en patrimoine. Au km 20 le premier arrêt aux arènes d’Arles, magnifique amphithéâtre romain. Puis un peu plus loin c’est au tour du château de Tarascon d’être immortalisé. Nous quittons les Bouches de Rhône pour enfin entrer dans le vif du sujet qui est le Gard. Nous voilà dont à  Beaucaire et son château médiéval. Il est un peu plus de midi.

Après notre arrêt pique nique c’est au pied du pont de Gard que nous faisons un autre arrêt. Encore un monument classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est magnifique. Nous traversons le Gardon en foulant les 275m sur cet édifice romain. Vers 16h nous sommes à Uzès. Puis sur les conseils d’Alain nous roulons pour aller chercher le tampon journalier dans la commune du Pin. Nous n’en connaissons pas la raison, mais nous lui faisons confiance.

 Il est presque 17h30 lorsqu’on arrive sur la place de la mairie. Et c’est là qu’Alain nous explique, en voyant monsieur le maire, que c’est un ancien collègue de Raymond et que cela était sympa de s’y arrêter. Mais la surprise n’est pas terminée, lorsque Raymond sort à son tour, et là, c’est Alain qui est bien attrapé. Le moment d’émotion passé, nous partageons le verre de l’amitié offert par monsieur le maire. Il nous reste une quinzaine de kilomètres pour arriver à notre hôtel. Sur le parking de ce dernier c’est Liliane et Jean qui nous attendent. Une journée riche en émotions et rebondissements.

Le dimanche 4 septembre, commence mal puisque Bernard doit abandonner à cause d’une panne à son VAE. Il profite de la présence de Raymond pour rentrer à Castres, bien triste et nous partageons son sentiment.

Donc c’est à 10 que nous continuons notre route et c’est aujourd’hui que commence les choses sérieuses : 93 km et 1430m de dénivelé.

Nous passons par la Roque -sur–Cèze, joli village médiéval, avec ses ruelles pavées et ses habitations en pierres. Nous descendons ensuite voir les incontournables cascades du Sautadet, site naturel que la Cèze a creusé dans la roche et qui forme des canyons et de belles chutes d’eau. Dans l’après midi nous passons par Anduze et sa bambouseraie unique en Europe. Puis c’est devant un café gourmand (offert par Alain) que nous nous délectons, mais pourrons nous repartir ?

Les vingt derniers kilomètres sont plutôt en côte, cela nous déculpabilise de notre gourmandise.

Nous arrivons,  en  fin d’après-midi, au gîte par un final à 11%.

Le lundi 5 septembre, le départ se fait avec le brouillard et nous savons qu’aujourd’hui en plus de la difficulté nous aurons une météo capricieuse.

Nous avons un épisode pluvieux les quelques premiers kilomètre et au pont d’Hérault, nous devons prendre une décision : en 6 km nous pourrions être au gîte du Vigan et à l’abri, ou nous continuons vers le mont Aigoual. A l’unanimité nous continuons comme prévu.  La pluie cesse et est remplacée par le  brouillard. Heureusement la température est douce. On achète, au dernier village, des sandwichs et bananes et nous voici tous équipés pour monter chacun à son allure. Nous nous retrouvons à l’Espérou (où pour certains de bons souvenirs reviennent) pour faire la dernière portion ensemble. A 15h30 nous prenons un café à l’observatoire que nous n’avons pas vu. Le soleil sort et nous en sommes ravis.

Après le col de Lusette une longue descente, tortueuse et gravillonneuse, nous attend.

Arrivée toujours vers  18h au gîte.

Mardi 6 septembre, dès le départ, nous mettons d’office notre k-way. Les 10 premiers kilomètres sont en côte et la pluie s’arrête rapidement. Le premier arrêt est pour le cirque de Navacelles, toujours un magnifique panorama depuis le belvédère. Nous continuons par les gorges de la Vis, route que nous avions faite il y a quelques années, mais en sens inverse. A midi trente nous sommes au Caylar pour la pause déjeuner. Nous en repartons vers 14h après le café et longeons  la  A75, puis sommes sur des routes bien tranquilles et sur un plateau d’où l’on a une belle vue sur l’étendue qu’est  le parc National des Cévennes. Arrivée à Sylvanès, un haut lieu de l’histoire cistercienne, nous visitons l’abbaye, admirons ses vitraux , le plus grand orgue contemporain d’Occitanie et son cloître.

Quelques kilomètres plus loin le gîte nous attend. A part l’averse matinale, le soleil nous a accompagnés toute la journée.

Mercredi 7 septembre, c’est notre dernier jour en « huis clos », et constatons que 7 jours passent très vite. Nous démarrons vers 8h30, nous n’avons que 57  km à faire avant d’arriver à Brassac pour le déjeuner.  Nous avons une montée de 10 km dès la sortie de Camares et ce n’est qu’à partir de Barre que nous sommes en roue libre. Nous avons le plaisir de trouver, sur la route de Lacaune, quelques cyclos venus à notre rencontre. Nous mangeons ensemble à Brassac et rentrons chez nous vers 16h, la tête remplie de bons souvenirs.

Merci à tous les participants pour le bon état d’esprit et merci à ceux qui nous ont accompagnés à l’aller comme au retour.

Brigitte

Photo du tour du Gard

Cyclo-montagnarde des Cévennes et des Gorges du Tarn des 25 et 26 juin 2022
Nous sommes 10 et nous nous partageons deux mobil-homes du camping de La Palhére à Villefort (48) pour
cette première nuit.
Dés 6h30 ce samedi matin tout le monde est « sur le pont » pour ranger, prendre le petit déjeuner, préparer
nos vélos. Garriguette et Marco se dévouent pour emmener les bagages à l’accueil (à 4km).
Après leur retour, nous démarrons tous ensemble (photo) pour cette 1er journée du week-end avec au
programme 115 km et plus de 2000 m de dénivelé. Nous commençons par une descente de 11 km pour
ensuite entamer une longue côte dans les gorges de la Borne. Petite route sans circulation si ce n’est le
véhicule de la DDE qui vient dégager un arbre tombé sur la chaussée. Il nous fait, à la tronçonneuse, un
passage entre les branches, pour que nous puissions continuer notre chemin.
Nous arrivons ensuite à La Bastide Puylaurent puis passons à Chasseradès, célèbre pour son viaduc
ferroviaire et pour avoir hébergé Robert Louis Stevenson lors de son périple dans les Cévennes en 1878.
Nous arrivons au col de Goulet à 1497m (photo), qui est le point culminant de la journée. Puis c’est une
descente plutôt raide vers Le Bleymard. Nous descendons la vallée du Lot et 8 km plus loin c’est l’arrêt à
Bagnols les Bains pour le plateau repas bien apprécié. Puis c’est le col de la Loubiére qui nous attend, durant
notre digestion, à 1181m. La cerise sur le gâteau est la belle descente de 9 km sur St Enimie et la vallée du
Tarn. Nous remontons les gorges du Tarn sur 7km jusqu’à Blajoux où se trouve notre hébergement : il
est16h30.
La soirée est bien animée, chacun recherchant la meilleure prévision météo pour le lendemain (la meilleure
ou la moins mauvaise, tant l’incertitude est grande et les pronostics plutôt sombres).
Le dimanche matin vite nous scrutons le ciel : des brumes dues aux orages de la nuit, mais rien de menaçant,
cela nous rassure. Nous démarrons vers 8h après le petit déjeuner pour 112 km et près de 2000m de
dénivelé. C’est après avoir traversé le village de Quezac au kilomètre 7 que les hostilités commencent par
une montée de 6 km avec une pente moyenne de 10%. Nous passons par le col de Montmirat à 1042m,
puis c’est un plateau plutôt vallonné que nous traversons. Au km 40 à Pont de Montvert, un bon
ravitaillement nous attend, et nous en avons bien besoin, puisque nous quittons la vallée du Tarn et que
nous attaquons le col de Finiels 1541m et long de 10 km.
Passé cette difficulté nous nous laissons glisser vers la station de ski puis le village du Bleymard. Ensuite
c’est surtout un faux plat descendant dans la vallée de l’Altier, jusqu’à Villefort où nous arrivons vers 16h.
5 d’entre nous s’arrêtent au camping ; les 5 autres finissent en beauté en choisissant l’option 5000m et la
montée du Mas de la Barque en passant par le col du pré de la Dame.
Pas de pluie (la journée) ni le samedi, ni le dimanche.
Bravo à tous.
PS : petite anecdote – nous nous sommes fait gentiment chambrer en arborant nos maillots de Castres vu
la prestation du CO le vendredi.

     

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